Les recrutements peuvent être générés, d’une part par des créations d’emplois liées à un développement d’activité ou l’émergence de nouvelles activités, d’autre part suite au remplacement de personnes cessant leur activité, le départ en retraite constituant ici le cas le plus fréquent.
Le baby-boom a provoqué, depuis la 1ère décennie du siècle, le papy-boom avec pour conséquence de nombreux départs en retraite. Ce processus reste d’actualité.
France stratégie (anciennement Commissariat général du Plan) a établi plusieurs scénarii macro-économiques destinés à percevoir les évolutions de l’emploi en France. Quelque soit le scénario, les départs en fin de carrière constituent de très loin la première source d’emplois à pourvoir. Ils généreraient, au minimum, 74% des recrutements et ce taux pourrait atteindre, suivant leur calcul, 84%.
De plus, le scénario le plus pessimiste retenu correspond à des évolutions économiques plus favorables que celles enregistrées précédemment. On peut donc imaginer un ratio accordant une place encore plus importante aux départs en retraite comme source de recrutements.
Tendanciellement, les évolutions locales de l’emploi sont moins favorables que celles qui sont enregistrées en moyenne en France.
Compte tenu de ces éléments on peut imaginer que 90% des recrutements effectués localement puissent provenir des départs en retraite.
Les résultats présentés par France stratégie ont été utilisés pour calculer les évolutions imaginables localement.
Les professions faisant apparaitre les plus gros volumes de recrutements relèvent :
- des professions commerciales ou liées au commerce : vendeurs et cadres intermédiaires
- du transport : conducteurs de véhicule
- de la fonction publique : employés administratifs de niveau C et enseignants
- des services à la personne : assistantes maternelles, aides-soignants, infirmiers, employés à domicile et aides ménagères
- d’autres types de services : agent d’entretien