Dans l’hypothèse d’un prolongement des tendances les plus récentes, l’Aire métropolitaine de Lille (AML) compterait 3,16 millions d’habitants à l’horizon 2030 contre 3,06 millions en 2007. La croissance démographique de l’AML sur cette période s’établirait donc à +3,2% contre +10,9% dans l’ensemble du territoire de France métropolitaine. L’atonie de la population de l’AML s’explique principalement par son déficit migratoire marqué. Cependant, en tenant compte de la baisse tendancielle de la taille de ménages, le nombre de ces derniers progresserait de manière beaucoup plus soutenue : +15,1%.
À l’intérieur de l’AML, les différentiels d’attractivité résidentielle des territoires expliqueraient en grande partie des dynamiques très contrastées : la population augmenterait jusqu’à 9,5% pour le Scot de Flandre intérieure alors qu’à l’inverse, elle baisserait dans ceux de Sambre-Avesnois et de Lens-Liévin – Hénin-Carvin.