Les mobilités à l’entrée dans l’enseignement supérieur dans les Hauts-de-France
En 2022, 40 900 néobacheliers des Hauts-de-France s’inscrivent en première année d’enseignement supérieur. Pour près de 60 % d’entre eux, leur formation se situe hors de leur zone d’emploi (ZE) de résidence l’année du baccalauréat, soit plus qu’en moyenne nationale. En effet, les mobilités au sein de la région y sont fréquentes. En revanche, seuls 10,7 % des néobacheliers quittent la région.
Les ZE sièges d’académie de Lille et d’Amiens concentrent une part importante de l’offre et attirent ainsi de nombreux néobacheliers. Par ailleurs, les jeunes originaires de l’académie de Lille sont moins mobiles que ceux de l’académie d’Amiens, où l’offre de formation est moins développée.
Les titulaires d’un bac général, ceux qui ont obtenu une mention très bien, ceux d’origine très favorisée ou inscrits dans les formations les plus sélectives (classes préparatoires aux grandes écoles, écoles de commerce ou d’ingénieurs) s’éloignent plus souvent pour poursuivre leurs études.