En 2013, avec 26 000 Nordistes travaillant en Belgique, et 10 000 résidents belges faisant le chemin inverse, la frontière entre le Nord-Pas-de-Calais et la Belgique est l’une des plus perméables du pays en termes de flux domicile-travail. Les avantages fiscaux pour les résidents français ont longtemps favorisé le travail frontalier mais l’avenant signé début 2012 tendra très progressivement à les faire disparaître. Reste que la question fiscale n’est qu’un des nombreux déterminants du travail frontalier : son ressort est une combinaison complexe de critères d’accessibilité géographique et d’adéquation entre les individus et les marchés du travail de part et d’autre de la frontière.