Les frontaliers français sont de plus en plus nombreux à travailler dans les pôles d’emploi belges, proches de leur lieu de résidence. Avec près de 20 000 travailleurs frontaliers en 2006, la région Nord-Pas-de-Calais est à l’origine de l’essentiel de ces flux. Si les ouvriers de l’industrie restent majoritaires parmi les travailleurs frontaliers, une diversification des emplois s’observe avec une nette progression du nombre de cadres en lien avec une augmentation des diplômés du supérieur. C’est la combinaison de facteurs à la fois économiques, géographiques et culturels qui se trouve à l’origine de l’intensité des flux et de leur nature entre les différents territoires des deux Pays.