En 2040, si les tendances récentes observées en matière de fécondité se prolongeaient, les Hauts-de-France compteraient 790 000 élèves de 6 à 19 ans, soit 157 000 de moins qu’en 2019. Cette baisse, de 0,9 % en moyenne annuelle, serait la deuxième plus importante de France métropolitaine, après la Normandie, et à égalité avec le Grand Est. Elle serait plus modérée dans les bassins d’emploi-formation situés autour des grandes agglomérations de Lille et d’Amiens et au sud de la région. Ces territoires, attractifs pour les jeunes actifs qui viennent s’y installer, bénéficient d’une natalité plus dynamique. À l’inverse, les bassins situés à l’est de la région et à proximité du littoral, en déprise démographique, connaîtraient les baisses les plus marquées de la population scolarisée.