Ce rapport analyse l’ampleur des migrations résidentielles (changements de lieu de résidence) à différentes échelles : région, zones d’emploi, zones de proximité du Nord – Pas-de-Calais et communes où sont présents des quartiers bénéficiant de Contrat Urbain de Cohésion Sociale (Cucs). Il conclut qu’il existe bien des mobilités résidentielles dont il convient de ne pas escamoter les impacts et les effets du renouvellement des populations à échelle fine, communes ou quartiers. Il met en évidence que des changements d’approches méthodologiques sont indispensables. Contrairement à une notion largement répandue, la mobilité des ménages précaires et le renouvellement de la population dans les quartiers (en difficulté) sont plus forts qu’ailleurs.