Le Pôle métropolitain de la Côte d’Opale (PMCO) rassemble 786 000 habitants en 2014, soit 13 % de la population des Hauts-de-France. Situé sur une large bande côtière, il est relié aux aires métropolitaines régionales par le réseau autoroutier. Après des décennies de dynamisme économique et démographique, cet espace est désormais confronté à un déficit migratoire qui se traduit par une stagnation du nombre d’habitants. À l’échelle régionale, la métropole lilloise constitue la destination privilégiée de ces migrations notamment celles des plus jeunes générations. Ce mouvement réduit la ressource de population active, par ailleurs caractérisée par la faiblesse des taux d’activité féminins. À l’horizon 2030, si les tendances récentes se poursuivaient, la population du PMCO diminuerait de 2 % et celle des actifs de 7,5 %. La stabilisation de ce mouvement de repli démographique supposerait une inversion importante du comportement migratoire des jeunes actifs aux âges d’entrée en activité. La diminution du nombre de résidents actifs serait alors presque deux fois moindre. Quand bien même les taux d’activité féminins s’aligneraient sur les taux régionaux, elle n’en serait alors réduite que d’un quart.