Ce tome de l’Atlas est consacré au positionnement de la nouvelle région dans un contexte européen ainsi que dans son contexte spatial de voisinage. Il analyse des éléments « extérieurs » susceptibles d’avoir une influence sur le territoire régional, ainsi que des caractéristiques de ce dernier jouant un rôle d’ouverture de ce territoire, à l’image de la recherche en général, des établissements de l’enseignement supérieur ou encore de la culture et du tourisme.
La situation géographique de la nouvelle région est sous l’influence plus ou moins forte des grandes capitales que sont les agglomérations de Paris, de Londres, de la Randstad Holland et de la Ruhr, sans oublier Bruxelles. Elle fait aussi la jonction entre les grandes terres agricoles à faible densité de population et les territoires très peuplés du Royaume-Uni, du Benelux et d’Allemagne.
Un des enjeux de la nouvelle région est d’exister entre ces ensembles, car une bonne position n’exclut pas le risque d’être une zone d’ombre ou une zone traversée. Le défi à relever est donc de valoriser les impacts positifs de ces voisinages tout en tirant parti d’atouts et de marges de manœuvre pouvant être précieuses en terme de complémentarité à cette échelle : opportunités liées à la nouvelle liaison fluviale Seine-Escaut, possibilités d’itinéraires alternatifs de contournement d’axes routiers et ferroviaires, complémentarités villes-espaces ruraux, cadre de vie diversifié et présence d’espaces forestiers, façade maritime ouverte sur deux mers…
