Le confinement de plus de 3 milliards de personnes dans le monde, lié à la crise du coronavirus, a mis en lumière la répartition très inéquitable de l’espace public en ville, la part belle revenant aux voitures. Avec les restrictions de kilomètres parcourus, beaucoup de citadins ont troqué leur voiture pour la marche. Une recrudescence de la piétonisation qui a révélé que les espaces dédiés à ces usagers pédestres étaient plutôt restreints et qu’il n’était souvent pas aisé de respecter les exigences sanitaires de distances de sécurité.
Avec le déconfinement, cet état de fait s’amplifie, complexifié par la défiance des usagers vis-à-vis des transports en commun, vecteurs potentiels de contagion, et le risque d‘un report modal important vers la voiture individuelle. Les collectivités du monde entier sont donc confrontées au même casse-tête : comment permettre aux piétons de se déplacer en sécurité en respectant la distanciation physique ? Et comment favoriser les mobilités douces pour limiter les risques de congestion urbaine et l’augmentation de la pollution du fait d’un retour massif vers la voiture ? Lire la suite …