En 2014, 18,3 % de la population des Hauts-de-France, soit un million de personnes, vit sous le seuil de pauvreté et place la région en deuxième position. La région se distingue cependant par une intensité de la pauvreté inférieure au niveau métropolitain (19,9 % contre 21,0 %). Le recours plus fréquent aux minima sociaux et le niveau élevé des prestations sociales délivrées aux personnes pauvres modèrent l’intensité de la pauvreté dans la région. Les hommes vivant seuls souffrent d’une pauvreté plus intense car plus éloignés du seuil de pauvreté que les autres catégories de ménages.
En combinant un taux de pauvreté élevé et une intensité de la pauvreté faible, le Pas-de-Calais, avec ses intercommunalités situées dans l’ex-bassin minier et sur le littoral, symbolise la singularité régionale. A contrario, certains territoires cumulent les indicateurs de fragilité et demeurent particulièrement vulnérables, comme les zones urbaines les plus peuplées de la région et les territoires ruraux de l’Avesnois et de la Thiérache. La pauvreté y est à la fois élevée et intense.