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Réforme de la politique de la ville dans la communauté urbaine d’Arras : une analyse des fragilités sociales

publié par Piver le 16 janvier 2015

Dans son périmètre au 1er janvier 2013, la communauté urbaine d’Arras compte près de 102 000 habitants en 2011. La croissance démographique de la communauté urbaine est plus prononcée que celle du Nord-Pas-de-Calais (+ 0,3 % contre + 0,1 %). Les habitants disposent de revenus plus élevés que la moyenne régionale : leur revenu médian est supérieur de 13 % à celui observé dans la région. Au sein de la communauté urbaine d’Arras, les revenus ne sont néanmoins pas homogènes et cinq communes présentent un revenu plus faible : Saint-Nicolas, Arras, Saint-Laurent-Blangy, Achicourt et Beaurains.

Au sein de ces communes, cinq quartiers relèvent de la géographie prioritaire de la politique de la ville entrant en vigueur en 2015. Ces nouveaux quartiers prioritaires regroupent près de 13 000 habitants, soit 13 % de la population de la communauté urbaine d’Arras. Si la population couverte par la nouvelle géographie prioritaire est moins importante, la fragilité sociale des habitants de ces quartiers apparaît plus marquée que dans l’ancienne géographie. Par exemple, la part des actifs au chômage s’élève en moyenne à 32 % pour les nouveaux quartiers prioritaires alors qu’elle est proche de 25 % pour les quartiers relevant de l’ancienne géographie et de 13,5 % pour la communauté urbaine d’Arras. Les quartiers prioritaires « Nouvelles résidences Saint-Nicolas lez Arras – Saint-Laurent Blangy » et « Arras Ouest » présentent les situations les moins favorables parmi les cinq nouveaux quartiers de la politique de la ville.

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