5,8 % de la population des Hauts-de-France est constituée d’immigrés, c’est-à-dire de personnes nées étrangères à l’étranger, une proportion bien moindre qu’en France métropolitaine (10,2 %). La progression du nombre d’immigrés limite le déclin démographique régional : sans leur contribution, la population des Hauts-de-France aurait diminué quatre fois plus entre 2015 et 2021 (−0,8 % contre −0,2 %). Quel que soit leur niveau de diplôme, les immigrés sont plus fréquemment au chômage. Lorsqu’ils sont en emploi, ils occupent des postes soit à forte qualification (enseignants, médecins hospitaliers…), soit à faible qualification (nettoyeurs, aides soignants, agents de sécurité…), souvent dans des métiers en tension où les employeurs peinent à recruter. Les immigrés arrivés le plus récemment, plus diplômés, sont davantage confrontés au chômage et au déclassement professionnel que les immigrés de longue date.