En 2015, le nombre d’unités de travail agricole (UTA) s’élève à 43 350 dans les exploitations agricoles des Hauts-de-France, 2 500 de moins qu’en 2010. Les chefs d’exploitation et coexploitants représentent toujours le coeur de cette main d’oeuvre (59 %) alors que les actifs familiaux sont de moins en moins nombreux (6 %). La part de salariés, le tiers restant, a progressé de 2 points par rapport à 2010. Ces évolutions s’expliquent par la progression des formes sociétaires et par l’agrandissement des exploitations. Le volume de travail d’une exploitation dépend fortement de son orientation principale. Les élevages herbivores ont une main d’oeuvre essentiellement familiale tandis que les élevages hors-sol font davantage appel aux salariés. Les grandes cultures nécessitent nettement moins d’UTA que les exploitations horticoles, maraîchères, fruitières ou viticoles. Celles-ci, peu présentes dans la région, ont des besoins importants en travailleurs saisonniers ou occasionnels.