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Contrastes sociaux et systèmes métropolitains : mobilités résidentielles et transformation sociale des territoires

publié par Piver le 9 octobre 2012

L’Aire métropolitaine de Lille (AML) s’étend, de son versant français, de la frontière belge à Arras en passant par le bassin minier. Elle est devenue une réalité économique et sociale pour ses habitants et ses entreprises avec une intégration croissante des marchés de l’emploi, de l’habitat, de l’enseignement, de la consommation ou des loisirs. Avec l’Insee, les Départements du Nord et
du Pas-de-Calais, chefs de file en matière de politiques de solidarité, entendent qualifier les impacts sociaux de la métropolisation dans une série d’études et souligner le rôle de la cohésion sociale et de la solidarité territoriale dans le développement métropolitain. Le second volet de cette démarche met en lumière la place des mobilités résidentielles dans les changements sociaux de l’AML et leurs conséquences sur les phénomènes de ségrégation sociale et spatiale. Les migrations résidentielles ont pris au sein de l’aire métropolitaine de Lille une importance remarquable. Or, les groupes sociaux présentent des comportements migratoires contrastés ainsi qu’une géographie des lieux de départs et d’arrivées différents. Déjà perceptible à l’échelle des agglomérations, c’est au niveau des quartiers que l’impact des migrations résidentielles se fait le plus ressentir. Les mobilités peuvent alors être analysées de concert avec la mutation du parc de logements, un facteur lié à la transformation sociale d’un quartier.

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