Les mesures de confinement, mises en place depuis le 17 mars 2020 touchent de façon différenciée les populations. Alors que le confinement peut engendrer des difficultés et des tensions au sein des foyers, différentes enquêtes nationales soulignent combien la manière de vivre ce confinement est très dépendante des conditions de vie et de
logement.
Plus de 300 000 habitants des Hauts-de-France habitent dans des logements suroccupés, soit 5,2% de la population régionale contre 7,8% en moyenne nationale. La suroccupation des logements est plus prononcée en milieu urbain, notamment dans les Quartiers Politique de la Ville (QPV). En période de confinement, certaines populations peuvent être davantage fragilisées : les familles monoparentales dans des logements trop petits ou les personnes âgées vivant seules, dans des zones rurales éloignées des commerces d’alimentation générale.
Si les technologies numériques peuvent améliorer le cadre de vie, de nombreuses inégalités existent en termes d’usages. Lire la suite …