L’étude réalisée par l’ORES compare deux populations de bacheliers entrés dans l’enseignement supérieur de la région Nord – Pas de Calais : les uns portent un prénom arabe ou musulman, les autres pas. Elle analyse le rôle de cette caractéristique, parmi d’autres variables, sur les cursus dans l’enseignement supérieur.
Le premier constat est que, selon que l’on porte ou non un prénom arabe ou musulman, on n’intègre pas l’enseignement supérieur avec les mêmes séries de bac. Un éclairage particulier est ensuite porté sur deux moments privilégiés du parcours étudiant
1- l’orientation des bacheliers dans l’enseignement supérieur
2- le devenir de ces mêmes étudiants après un an d’études : abandon, redoublement, passage.
Le fait de porter ou non un prénom arabe ou musulman est-il décisif ou non de ces étapes ?